Commémoration de la déportation
Il y a 72 ans, les camps d’extermination étaient libérés. Parce que ceux qui ont survécu, disparaissent, aujourd’hui les uns après les autres, nous avons le devoir de prendre le relais du souvenir.
Je voudrais que nous nous souvenions de tous les déportés, de ces anonymes qui ont fait acte de résistance pour défendre nos libertés et notre démocratie. Rendons hommage à leur courage, à leur héroïsme. Honorons leur mémoire. Notre plus grand devoir, vis-à-vis de ces millions de victimes, est d’utiliser leur histoire pour enseigner inlassablement, pour éduquer, pour faire comprendre combien il est facile de passer du mépris à la discrimination, de la discrimination à la haine, et de la haine au crime.
Primo Lévi écrivait à propos de ses persécuteurs : « Sauf exceptions, ils n’étaient pas des monstres ; ils avaient notre visage ». Contre toutes les formes d’intolérance, nous devons faire de la mémoire de tous les déportés, un appel perpétuel pour que ne resurgisse jamais, l’inacceptable.
Retrouvez l’intégralité du discours de Martial Bourquin, sénateur maire, en cliquant ici.